Solidarité avec l’Ukraine !
La guerre se déroule en Europe. Elle est à notre porte.. là tout près … comme jamais nous n’avions pu l’imaginer. Cette guerre bouleverse un pays et des vies. Des familles sont dispersées, des enfants ont vu leur école bombardée, des jeunes prennent les armes au lieu d’être à l’université ou d’entrer dans la vie active, des femmes et des hommes se transforment en combattants, en soignants et, de plus en plus nombreux, certains y perdent la vie… Pour beaucoup il faut fuir, pour garantir l’avenir de ceux qui comptent le plus, les enfants.
Nous – les Massicois.e.s, les Français.e.s, les Européen.ne.s – ne sommes pas en guerre, mais nous soutenons financièrement et militairement ce pays et cette population, qui aspire pourtant à la paix. Sur nos écrans de télévision, nous pouvons assister à l’énorme élan de solidarité qui anime les Polonais, les Roumains, les Allemands. La Pologne accueille, à elle seule, à ce jour, plus de 2 millions de réfugiés ( pour 38 millions d’habitants) …
Et nous ?
Notre ville saura-t-elle répondre à ce défi et ouvrir ses portes ?
Saura-t-elle loger, insérer, accompagner, scolariser ces femmes et ces enfants ?
A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous saluons la décision de voter une subvention de 20 000 euros à l’association qui va aider à l’accueil des réfugiés d’autant qu’elle déploie ses efforts pour les réfugiés de tous pays car, quel que soit l’endroit où elles tombent, les bombes font les mêmes dégâts. Nous sommes intervenus pour dire qu’il fallait se préparer à devoir, sans doute, réitérer ce vote plus tard en fonction des besoins car cette crise va, malheureusement, se prolonger.
Enfouissement des lignes à haute tension et impact écologique
Lors du dernier Conseil municipal, nous avons traité d’une délibération visant à étudier l’enfouissement de lignes haute tension entre Massy et Antony à proximité de la RN20. Ce projet d’un coût de plus de 60 millions d’euros présente l’avantage de pouvoir éliminer des pylônes à proximité du Quartier de la Paix et de faciliter l’aménagement futur de l’entrée dans la ville.
Sur le papier, ce projet paraît donc nécessaire. Pourtant, nous sommes intervenus pour évoquer le fait que dans le rapport du GIEC (groupement international d’études climatiques), il est clairement explicité que nous devons drastiquement diminuer notre consommation d’énergie pour diminuer nos émissions de gaz CO2. Il ne fait plus de doute que des efforts très importants sont indispensables immédiatement. Monsieur Jancovici, qui a travaillé sur ces questions, conclut ses conférences en disant que nous devons, pour garder un monde à peu près viable, diminuer de 5% par an nos consommations d’énergie pendant 30 ans.
Par où commencer ?
Qui calculera la quantité d’énergie utilisée pour enfouir des lignes qui existent et fonctionnent déjà ?
Est-ce que les 60 millions d’euros dévolus au projet ne pourraient pas être utilisés à des fins visant justement à la diminution de ces consommations d’énergie ?
Les efforts que nous pouvons faire chaque jour à titre individuel en prenant nos vélos quand c’est possible ou en baissant la température de chauffage (pour celles et ceux qui n’ont pas déjà été obligés de le faire car ils ne peuvent payer leurs factures) seront écrasés par la consommation des camions et autres engins qui oeuvreront sur ce chantier.
La débroussailleuse passe partout
Il existe encore à Massy quelques coins de verdure sauvage. Périodiquement, ils sont débroussaillés. Chaque fois, cela coûte du temps de travail et de l’énergie dépensée par les outils mécaniques. Les insectes et oiseaux qui y vivent perdent immédiatement un refuge qui correspond à leurs besoins. Très souvent, ces coins ne sont pas très esthétiques avec des massifs de ronces.
Pourtant, un panneau de type “ICI VOTRE COLLECTIVITÉ PRÉSERVE UN COIN SAUVAGE DANS LA VILLE” serait de nature à expliquer la démarche aux passants. L’exemple de la ville de Berlin qui pratique cela depuis des décennies pourrait servir de modèle.
Que d’eau !
L’eau qui jaillit de nos robinets est déjà en quelque sorte un produit transformé. Elle a bénéficié de nombreux traitements pour être potable.
Or il arrive que, dans le cadre de travaux sur le réseau, des vidanges soient nécessaires et provoquent le relâchement de grandes quantités sur la voie publique sans que rien ne soit fait pour la récupérer, la stocker et l’utiliser pour des usages non domestiques.
Il y a là quelque chose de choquant au moment où nous sommes sensibilisés au non gaspillage et à l’obligation de réaliser très vite une transition écologique efficace.
Cette tribune a été rédigé le 28 mars 2022.
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Vos élu·es
Hella Kribi-Romdhane, Roger Del Negro, Alexandre Gilles, Cécile Cohen, Cristina Porlon, Sylvère Cala, Sylvie Darracq
Contact : elus@noussommesmassy.fr
🤔 Vous noterez que, sur décision du maire, nos photos ont disparu de la tribune « libre ». N’hésitez pas à l’interroger sur cette décision incompréhensible et irrespectueuse de la liberté d’expression des élus minoritaires.
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