Lors du conseil municipal de novembre 2020, Nicolas Samsoen avait fait voté la fin de la prévention spécialisée, ce qui avait suscité de vifs débats et l’indignation des deux groupes d’opposition.
Malheureusement, la majorité ne daigne écouter nos réticences et recommandations, ni même répondre honnêtement à nos questions.
Lors du conseil de décembre, lors du vote de l’ouverture des postes pour les 8 agents que la municipalité souhaite embaucher pour remplacer le club de prévention, nous avons adressé à l’équipe municipale 4 questions/propositions :
- Ainsi que nous le proposions déjà en novembre, peut-on étendre l’âge des bénéficiaires de ce dispositif de médiation en incluant les 22-25 ans, particulièrement fragiles ?
Le Maire a répondu comme s’il s’agissait d’une simple erreur de frappe dans les fiches de postes que bien sûr, il ne voit pas de problème à étendre l’âge. Si nous sommes heureux d’être entendu, cette répétition donne l’impression peu rassurante d’un dispositif peu préparé. Les médiateurs sauront-ils au moins quel est leur public cible ? - Est-il prévu quelque chose pour accompagner les jeunes dont l’accompagnement sera arrêté brutalement au 1er janvier avec la mise à l’arrêt du club de prévention ? Sur ce point au moins, la réponse du Maire a été claire : non, rien n’est prévu.
- Pourquoi voter cette délibération au 17 décembre pour une opérationnalisation au 1er janvier ? Sur la défensive, la majorité a répondu avoir déjà voté la création des postes en septembre. N’empêche, force est de constater que dans les faits, les nouveaux médiateurs ne seront, bien sûr, pas en activité dès le 1er janvier.
Enfin, comme il s’agit d’une expérimentation, nous proposons la création d’un groupe de suivi du dispositif expérimental qui allie l’ensemble des partenaires institutionnels, des habitants ainsi que des conseillers municipaux de chaque groupe. Face à cette proposition conjointe avec le groupe Massy verte et citoyenne, nous avons essuyé une fin de non-recevoir : le Maire qui prônait la démocratie participative au moment de la campagne électorale affirme alors ne pas être « un fan de la comitologie ». Comme si la réflexion citoyenne et collective sur un sujet aussi important n’était qu’une lubie administrative !
Retrouvez l’intervention de notre élue, Joanie Cayouette :