Les études conduites sur le premier confinement (Insee, Sciences Po, Ined) ont montré les conséquences inégales de celui-ci sur les femmes et sur les hommes. Les carrières des premières ont été davantage impactées et les mères ont, encore plus que d’habitude, dû réaliser des doubles journées entre (télé)travail et tâches domestiques et parentales.
Il est important de tirer les leçons des effets du désengagement de l’État de ses missions de prise en charge des enfants, et de ne pas répéter les erreurs.
- La communication municipale ne doit en aucun cas faire culpabiliser les parents nécessitant un recours aux services périscolaires (cantines, garderies, études, centres de loisirs). Il appartient à la mairie de tout mettre en œuvre pour que ces temps se passent dans les meilleures conditions.
Nous regrettons depuis longtemps le faible nombre de places dans notre ville pour accueillir les femmes victimes de violence conjugale. Avec le confinement, les besoins se multiplient : le premier confinement avait montré une hausse de 30 % des signalements pour faits de violences conjugales.
- La mairie doit conduire une vraie politique de lutte contre les violences faites aux femmes et augmenter le nombre de places d’accueil pour les victimes ainsi que les budgets des associations qui accompagnent les femmes victimes de violence.
Ces propositions sont issues du plan d’action construit par les membres du collectif Nous Sommes Massy et élu.es de l’opposition municipale afin d’agir sur différents domaines suite au nouveau confinement depuis le 30 octobre 2020.