La crise sanitaire que nous traversons met à l’épreuve notre service public de santé ; en effet, le problème auquel nous faisons face n’est pas que la dangerosité du virus mais le risque de saturation du système hospitalier. Et ce risque est d’autant plus grand que l’offre de lits – en hospitalisation et en réanimation – ne cesse de se réduire ! C’est ainsi qu’en septembre, 30 lits de réanimation ont été fermés à Longjumeau !
Au niveau municipal, mener une politique de santé publique ambitieuse devrait passer par :
- S’opposer aux fermetures des trois hôpitaux de proximité du Nord-Essonne, qui aboutiront à la destruction de 569 lits. Or, le maire de Massy, Nicolas Samsoen, a balayé d’un revers de la main la motion apportant son soutien aux personnels hospitaliers et s’opposant à la fermeture des trois hôpitaux de proximité du Nord Essonne, proposée au conseil municipal de juin 2020 par le groupe Nous Sommes Massy.
- Construire un centre municipal de santé (CMS), un dispositif municipal permettant de faire venir de nouveaux médecins, salariés par la Ville, afin d’assurer des missions de prévention et de soins, sans dépassement d’honoraires.
- Organiser dans un futur proche des assises municipales de la santé afin de mieux appréhender les besoins et difficultés de chaque quartier de Massy, à la fois en termes de médecine générale et de spécialistes.
- En cette période de crise, aider les familles en situation de logement trop exigu dans lesquelles un membre est contaminé en mettant à leur disposition une chambre d’hôtel pour isoler les personnes malades, afin de casser les chaînes de contamination intrafamiliales.
Ces propositions sont issues du plan d’action construit par les membres du collectif Nous Sommes Massy et élu.es de l’opposition municipale afin d’agir sur différents domaines suite au nouveau confinement depuis le 30 octobre 2020.