Qu’il est loin le temps de la campagne des municipales où le Maire candidat promettait d’ “accélérer fortement la plantation d’arbres et atteindre 1 000 arbres plantés chaque année d’ici la fin du mandat”.
Les chantiers s’accumulent. Les déboisements se multiplient.
Il suffit de se promener à Massy pour s’apercevoir que les arbres (et la biodiversité!) disparaissent. Le chantier de la ligne 18 près de la RN 20, la zone proche du rond-point Allende, la préparation de l’installation de la gare du Tram train et les 14 000 m2 du talus de la SNCF défrichés dans le cadre du chantier de changement des deux ponts ferroviaires (av. de Soweto) en sont les exemples les plus visibles.
Lors du conseil municipal du 19 novembre, deux nouvelles délibérations nous alertent sur la disparition à venir d’arbres sur la commune dans des lieux déjà fortement artificialisés (parking Saint-Exupery, gare Massy-Palaiseau).
14 000m2 déboisés sans plan anticipé de compensation
Par deux fois, le Maire a retiré de l’ordre du jour du conseil municipal une délibération visant à identifier les espaces naturels sensibles de la commune. Il est vrai qu’il aurait été particulièrement malvenu de classer la coulée verte quand, dans le même temps, 14 000 m2 se retrouvent rasés sur zone.
Les élu.es de la majorité n’ont pas été en capacité de nous indiquer de manière précise quand, où et comment seront compensées les surfaces déboisées. Une chose est sûre: il ne sera pas possible de replanter le même nombre d’arbres au même endroit!
Nous partageons en tout point l’inquiétude de l’association Haie magique: “Du point de vue de ces services écosystémiques, le préjudice entraîné pour la Ville et ses habitants est certain”.
Notre motion rejetée : un déni démocratique et écologique
Aussi, faute de pouvoir agir sur les chantiers en cours, nous avons présenté une motion lors du dernier conseil municipal afin d’aboutir à un plan concret de compensation sur la commune. Cette dernière a été rejetée par le Maire, sans même être soumise au vote.
Le déni démocratique succède au déni de l’urgence écologique.